N+1

N+1 is a performative video installation conceived by Stéphane Trois Carrés. Like the crew of the Enterprise teleporting from planet to planet, the video unfolds in the limbo of a long physics experiment.

It is a film of a film of a film of a film. Is it a recursive making-of feature or a mise en abyme in which each link in the chain is a new scene? Nothing is certain; the project is open to all.

The N+1 project is intended as a physics experiment, the thread of which is its own development. Videos of equal length stack up and, like two mirrors face to face, the mise en abyme extends into oblivion. What was to be the sum of the videos never lengthens.

Each link in the chain brings new context to the screening, adding to the complexity of the preceding scenes.

But little by little they fade away behind newer sequences. 

The most recent scenes inhabit the foreground. Earlier scenes, while always present, are gradually reduced to nothing but a few pixels. They melt away into the noise of the digital signal.

It is a video palimpsest, its signal overwritten.

N+1 was produced twice in 2014 during research for the ICR project led by the university of the Creative Arts with the research group CRATE in June 2014 at the Whitstable Biennnale and in October 2014 at the 51°zero festival in Rochester.

N+1

Conçu par Stéphane Trois Carrés N+1 est une installation vidéo performative.
Comme l’équipage de l’Enterprise qui se téléporte de planète en planète, la vidéo se déploie dans les limbes d’une longue expérience de physique.

Il s’agit réaliser le film du film du film du film. Est-ce un making off récursif ou une concaténation de mise en abyme où chaque étape est renouvelée ? Rien n’est sur, C'est un projet ouvert à la communauté.

le projet n+1se propose comme une expérience de physique dont la trame est son déroulement. Les vidéos s’accumulent dans la même durée, semblable à deux miroirs face à face, la mise en abyme procède d’un effondrement. Ce qui devait être somme des vidéos reste une durée fixe.

Chaque séquence apporte un nouveau contexte de projection, rajoute de la complexité aux scènes précédentes.

Pourtant peu à peu elles s’effacent dans leurs concaténations successives. 

Les plus récentes occupant le devant de la scène. Les scènes antérieures sont toujours présentes, mais peu à peu réduites à quelques pixels. Elles se fondent dans le bruit du signal numérique.

C’est vidéo palimpseste, on réécrit sur le signal.

N+1 a été produit deux fois en 2014 dans le cadre des recherches du projet ICR de University for Creative Art  avec le groupe de recherche CRATE en Juin 2014 à la Biennnale de Whitstable et en Octobre 2014 au Festival 51°zero à Rochester